Pour la saison 2000-2001, les entraîneurs en place sont Dominique Lombard, Thierry Mariau et Nicolas Tréguier.
Au niveau des joueurs, on trouve Alain Beuron, Nicolas Gibert, Damien Pironneau, Piquendaire, Gaby Louarn, christophe Coulin, Hervé Masson, Christophe Bédouet, Guillaume Neyreneuf, Philippe Bonneau, Olivier Fritz, Fabrice Mousset, Josselyn Grimoult, Nicolas Tréguier, Emmanuel Redon, Bertrand Goupil, François Pellet, Alexandre Marco, Pierre Chevallier, François Bourdeau, Brice Bouvet, Arnaud Barré, Hubert Soulé, Philippe Maurey, Sébastien Louvat, Stéphane Solas, David Esslinger.
Dans une poule régionale avec Vincennes, Rambouillet, Goussainville, Argenteuil, Mantes, Brétigny, Bagneux, Coulommiers et Courbevoie, Versailles termine second. Versailles s’octroie alors le droit de jouer une nouvelle fois la montée en Nationale 3.
La ténacité finit par payer le 20 Mai 2001 à Noyon, puisque le Rugby Club de Versailles s’octroie une nouvelle possibilité de retrouver la 3ème division.
A l’issue d’un match incroyable dans son déroulement, »un essai du bout du monde » marqué par Arnaud Barré à cinq minutes de la fin des prolongations permet à Versailles de battre Valenciennes sur le score de 17/12.
Versailles est de nouveau en Nationale 3. Pour le symbole, il est intéressant de noter qu’Arnaud Barré, le marqueur de l’essai de la victoire, n’est autre que le fils de Michel Barré (Président du club de 1981 à 1985 et aujourd’hui gérant du PUB O’Paris situé sur la place du Château). Arnaud Barré, c’est aussi un joueur formé au Club qui a remporté deux titres de Champion de France avec le Racing Club de France (Cadets, puis Juniors Crabos en compagnie de Thomas Lombard, lui aussi issu de l’Ecole de rugby et des Cadets de Versailles).
Debout(de gauche à droite) : Didier Wantiez (Dirigeant) – Jean-Claude Séguier (Vice-Président, ancien Président) – Michel Barré (Dirigeant, ancien Président) – Sylvain Martin – Frédéric Bédouet – Pierre Chevallier – François Bourdeau – Philippe Maurey – Brice Bouvet – Hervé Masson – Christophe Coulin – Gilles Vanlerberghe – Karim Houari (Capitaine) – Gaby Louarn – Christophe Bédouet – Thierry Mariau (Entraîneur) – Accroupis (de gauche à droite) : Dominique Lombard (Entraîneur) – Jocelyn Grimoult – Nicolas Tréguier – Bertrand Goupil-Philippe Bonneau- Arnaud Barré – Emmanuel Redon – Christophe Ollivier- Pierre-Henry Laulan – Alexandre Marco.
Pour les dirigeants les plus anciens du club (Jean-Claude Séguier, Roger Fournil et Olivier Neyreneuf), c’est la quatrième montée en Nationale 3 qu’ils sont amenés à vivre avec le rugby versaillais.
Dans la phase finale du Championnat de France Honneur, Versailles bat Saint-Pierre des Corps et s’incline en 1/8ème contre La Tour du Pin.
La saison se termine néanmoins tristement puisque, le jeudi 9 Août, Patrice Crapoulet se tue dans un accident de moto, à l’entrée de Versailles.
Connu au Club comme un 2ème ligne de devoir, un combattant vaillant et loyal, Patrice avait fait partie de l’équipe victorieuse en 1987 du club du Havre pour la montée en Nationale 3.
Lors de la Saison 2001-2002, les entraîneurs sont Yves Ledauphin et Arnaud Barré.
Au niveau des joueurs, on trouve François Leclercq, David Ribery, Jean Noël Kukla, François Bourdeau, Rémy Domenjoud, Olivier Barth, Hias, Benjamin Dorde, Damien Pironneau, Karim Houari, Gaby Louarn, Christophe Bonningues, François Delcourt, Christophe Coulin, Hervé Masson, Nierat, Christophe Bédouet, Guillaume Neyreneuf, Emmanuel Béguier, Cédric Missoffe, Hervé Guinot, Gilles Vanlerberghe, David Cayzac, Lebiavan, Yannick Kouider, François Fontès, Julien Paris, Philippe Bonneau, Olivier Fritz, Josselyn Grimoult, Nicolas Tréguier, Emmanuel Redon, Bertrand Goupil, Alexandre Marco, Pierre Chevallier, Arnaud Barré, Philippe Maurey.
Pour son retour en Nationale 3, le Club a été placé dans une poule géographique « Nord Ouest » (Amiens – Roubaix – Lille Université Club – Villeneuve d’Ascq – Armentières – Soissons – Gravenchon – Le Havre – Saint-Maur – Noisy le Grand – Ris-Orangis).
Debout de gauche à droite) : Arnaud Barré (Entraîneur) – Christophe Bédouet – Gaby Louarn – Gilles Vanlerberghe – Hervé Masson – Frédéric Bédouet – Christophe Bonningues – Jean-Noël Kukla – David Ribery – Damien Pironneau – Pierre Chevallier – Philippe Maurey – Yves Ledauphin (Entraîneur) – Accroupis (de gauche à droite) : Benjamin Dorde – Olivier Fritz – François Fontes – Emmanuel Redon – Philippe Bonneau (Capitaine) – Olivier Barth – Alexandre Marco – Josselyn Grimoult – Guillaume Neyreneuf – Didier Wantiez (Dirigeant).
Versailles termine honorablement 8ème sur 12 avec quelques très belles victoires…mais aussi quelques sérieuses défaites(3-48 contre le LUC, 3-36 contre Soissons)
Les Juniors perdent en 32ème de Finale Balandrade contre le Havre.
A la fin de cette saison, le Comité Directeur du Club enregistre le départ de deux membres importants. D’abord, jean-Louis Croquet qui était devenu Président en 1997, après le départ de Philippe Gimenez en Afrique du Sud. Il est remplacé par Olivier Neyreneuf qui accepte d’assurer l’interim jusqu’à l’Assemblée générale du Mois de Septembre.
Jean-Louis Croquet, trop pris par ses activités « viticoles » localisées dans le Midi, est amené à quitter la Présidence du Club qu’il occupait depuis 1998. Issu du Lycée Hoche, son lien avec le rugby versaillais était ancien : n’avait-il pas été à l’origine de la création du Versailles Rugby Club en 1961 ? n’avait-il pas très vite occupé le poste de 3/4 aile de l’équipe première … il avait pour cela des qualités indéniables car il était aussi athlète licencié à l’Entente Sportive Versaillaise, un sprinter courant le 100 m en moins de 11 secondes ! Durant les cinq années de sa Présidence (1997-2002), il aura oeuvré à faire connaître le Club aux instances municipales(conseillers, adjoints), sans oublier le Maire lui-même. Il aura aussi contribué à l’établissement d’une relation privilégiée entre le Pub O’Paris (dont il est le créateur et le propriétaire) et le Rugby Club de Versailles. Le Club y a gagné en notoriété et en image au sein de la ville…et de la jeunesse branchée versaillaise.
Conjointement à la démission de Jean-Louis Croquet, le club enregistre avec regret le départ de Pierre Briand (pour raisons professionnelles). < Pierre Briand aura été pendant quinze ans l’un des dirigeants incontournables du rugby versaillais. Après avoir été Educateur-Entraîneur des Minimes et des Cadets du Club, il succéde à René Canut-Monget comme Président du Club en 1988 (du temps du Racing Club de Versailles). Ce faisant,il devint l’un des plus jeunes présidents de tout le rugby français. En fonction jusqu’en 1992, il aura été le 1er Président du Rugby Club de Versailles avant de passer la main à Philippe Gimenez pour son premier mandat. Dès lors, il consacra ses actions au fonctionnement quotidien du club, les Juniors et Seniors principalement, avant de finir comme Trésorier. Merci à lui !
Au mois de Septembre 2002, Philippe Gimenez qui était revenu d’Afrique du Sud au début de la saison est réélu à la Présidence du club. Par ce fait, il se voit confier un second mandat à la tête du Club après celui qu’il avait effectué de 1992 à 1997.
La poule de la Saison 2002- 2003 est à forte dominante « Grand Ouest » (Plouzané – Trignac – Auray – ASPTT Nantes – Cholet – Joué Lès Tours – Saint Pierre des Corps – Melun – Racing Club de France – ACBB – Maisons Laffitte).
Lors de cette Saison 2002-2003, les entraîneurs sont Yves Ledauphin et Thierry Mariau. Au niveau des joueurs, on trouve François Leclercq, Jean Noël Kukla, Pierre Daverat, Olivier Barth, Benoit Coste, Hias, Karim Houari, Gaby Louarn, Christophe Bonningues, François Delcourt, Christophe Coulin, Hervé Masson, Nierat, Christophe Bédouet, Guillaume Neyreneuf, Gilles Vanlerberghe, David Cayzac, Philippe Bonneau, Arnaud Pelatan, Emmanuel Redon, François Fontès, Bertrand Goupil, Alexandre Marco, Pierre Chevallier, Philippe Maurey, Frédéric Blin, Guillaume Maujean, François Fontès.
A la fin du mois d’Octobre, Yves Ledauphin demande à être relevé de sa fonction d’entraîneur des Seniors. Sa demande est acceptée. Yves Ledauphin n’en quitte pas pour autant le Club car il continue à s’occuper de l’Ecole de Rugby comme il le fait déjà depuis plusieurs années avec succès. Frédéric Aloy rejoint alors le club pour co-entraîner les Seniors avec Thierry Mariau.
Le Racing Club de France « amateur » (regroupement des quelques vénérables anciens tel Jean-Baptiste Lafond qui jouera 15 minures contre Versailles) ne tiendra que la moitié de la saison en déclarant forfait au début de 2003.
La poule Grand Ouest s’avère « lointaine » et très « usante ».
A l’issue de la saison, Versailles qui termine 11ème est rétrogradé une nouvelle fois en Honneur Régional. Le Club est touché …mais il n’est pas coulé.
En Avril, Versailles accueille 3 matches du Championnat du Monde des joueurs de moins de 19 ans au Stade Montbauron ( Nouvelle Zélande-Namibie, France-Galles devant 7000 spectateurs et Espagne-Allemagne).
L’organisation toute centrée sur le Rugby Club de Versailles est un succès sans faille loué par la Municipalité ainsi que le Comîté de l’Ile de France.
Pour la Saison 2003-2004, l’objectif fixé est la remontée immédiate. Cela s’avère réaliste car le groupe Senior a non seulement gardé sa cohésion mais aussi se voit renforcé par des joueurs d’expérience tels Olivier Pouligny (ex joueur de 1ère divison du Racing) , Benjamin Andrieu (ex Espoir du metro Racing) et Julien Sarda (ex Genevilliers).
Pierre Chevallier, le capitaine de l’équipe 1 et le Antoine Blondin de Versailles va commencer d’écrire cette saison là une série formidable d’articles que dont les lecteurs vont attendre la publication le lundi matin avec de plus en plus d’impatience.
Impossible de ne pas publier ici un des ses plus beaux papiers de la saison librement inspiré de Philippe Guillard (Petits Bruits de Couloirs, nouvelle « Pour l’Honneur »).
Au milieu d’une forêt centenaire, il y a le Club-House. Abrité par la tribune, ivre de cris, d’applaudissements, de déceptions, de vannes et de mots doux, il couve les XV versaillais, de l’Ecole de rugby à l’équipe fanion. Du haut de ces photos, 100 ans de rugby « à la royale » vous contemplent.
C’est le royaume de Monique et René. René et Monique. Jamais l’un sans l’autre. Des décennies de fidélité au club, de salades, de repas de sportifs, de dîners d’épicuriens. Une présence qu’une saloperie de maladie n’a pu que mettre entre parenthèse, plaquée et mise par terre par une volonté d’acier. Tout le club tient dans ce Club House, les équipes, les arbitres, les adversaires vaincus (on laisse parfois chanté les vainqueurs…), les familles des joueurs.
Quand les phases finales pointent leur nez, on grille à tout va. La ventrèche de Jeff, le rouge de Michel, la Binouze de Gégé. Sur cette pelouse en billard, qui frissonne encore des attaques déployées passées, on se plait, en short et lunettes de soleil, à farcir d’anecdotes les minots en goguette, de refaire des matchs 100 fois décortiqués, d’appeler sur nos épaules d’actifs la bienveillance de nos glorieux anciens.
De continuité, il est question à chaque match. Car on ne quitte jamais Versailles. On s’absente. On s’eclipse. On revient. Un bleu et blanc ne nous laisse jamais, en atteste la foule innombrable des dépositaires de « l’esprit Versailles. »
Le Président Gimenez, qui a gardé de ses précédentes campagnes les rondeurs qui vont si bien à la première barre, et qui, en tant que Président sortant-candidat-réelu remet sans cesse du coeur à l’ouvrage. Une Coupe du Monde Junior, un Centenaire, de quoi occuper le club.
La gouaille de Michel, son amour des arbitres et son lexique de mots d’affection. Toujours placé du côté des détails, de ce qui se passe sous les regroupements, que la foule ne voit qu’après. Avant d’accueillir les joueurs pour des after endiablées au Ô’Paris.
Puis passe Olivier, fidèle parmi les fidèles, vissé sur son épuisette. Certains diront qu’il attrape les papillons, alors qu’il alimente sa passion, tout en serant les cordons de cette bourse dont il a la charge. Un arbitre de tout Comité sait qui est l’homme à la parka. Il l’a arbitré ou eu sur le dos tout un match durant.
Mettez son frère Bruno sur les rangs, et vous faîtes d’un homme en noir un traqué dépressif. Qui viendra peut-être se consoler autour d’un whisky avec Roger. Quand il descend de son scooter (52 000 km, 1ère main, CT OK, prix à débattre…) et qu’il a signé la feuille de match, Roger peut comparer le jeu d’hier et celui que l’on produit. Parfois en le regrettant, d’autre en l’oubliant. Il connaît tous les joueurs, et leur carnet de chèques, pour une place au Stade ou une cotisôtion… Il réserve 2 places en tribunes, en Loge, avec son pote Jean Claude, lorsque celui ci n’est pas à la table de marque. 80 ans de dons au rugby à eux deux, des feuilles en choux ou un nez en zinc comme seuls stigmates (une hanche léguée à la science pour un Roger en kevlar, quelle abnégation !)
Quand les joueurs quittent le prè, sur une jambe, le genou sur l’épaule ou le poignet en berne, les papiers officiels sont déjà dans les mains des Redon, experts en administration et « public relations », la verve managériale et la patte versaillaise.
Une équipe de bénévoles, des vrais, et tous ceux que j’oublie, au service de ce club, des jeunes et des moins jeunes.
On pourrait confirmer que Versailles ait une réputation de nantie, lovée dans son écrin royal, si ça n’était l’indifférence de la mairie et de la cohorte de néophytes qui peuvent même s’étonner d’apprendre que des équipes de rugby défendent leurs couleurs. Une collectivité en marge, qui gagne peu à peu ces lettres de noblesse, à l’ombre du Château et de l’esprit du Roi Soleil.
Alors on s’accroche, on enchaîne les saisons, d’Honneur à Division Fédérale, le purgatoire puis les joutes nationales, encouragés par des partenaires généreux, dont certains partent même trop vite. Comme un rappel que comme sur le terrain, Versailles n’est pas si privilégiée.
Au grès des mutations, des amis de passage, de retraités en sursit, de transfuges de Lutèce, les équipes se renforcent, on accède au Graal du pays, le championnat National, et l’on délaisse un temps la région et son chaleureux rythme domestique.
2004, pour un énième retour en Fédérale 3, sera sans doute également une année de transition, vers des objectifs plus ambitieux, jamais atteints, pour ancrer les Yvelines dans cette terre d’Ovale, et achever 100 ans d’Histoire au pays des bourre-pifs, des tampons et des cathédrales, des choppes et des feintes de passe.
Et pour ceux qui trouveront là un passage de pommade, je confirme simplement que ce club où l’on pense passer est un club auquel on s’attache.
Pour cette promesse, cet esprit et ce patrimoine. L’esprit de Versailles. Une question d’Honneur. Une vraie. »
Placé dans la Poule 1, Versailles se classe 2ème derrière Ris Orangis qui devient Champion d’Ile de France.
Cette place néanmoins permet la qualification pour le championnat de France Honneur avec le droit de jouer la remontée en Fédérale 3…
Debout (de gauche à droite) : Arnaud Barré(Entraîneur) – Frédéric Aloy (Entraîneur) – Gaby Louarn – Benjamin Andrieu – Christophe Coulin – Gilles Vanlerberghe – Fabien Abhervé – Guillaume Maujean – Alexandre Cannes – Philippe Maurey – Sébastien Barbe – Pierre Chevallier (Capitaine) – Jean-Marie Cardonner. Accroupis (de gauche à droite) : Philippe Bonneau – Frédéric Gourdon – Vincent Eschalier – Julien Sarda – Benoit Coste – Olivier Pouligny – Hervé Reymann – Emmanuel Redon – François Fontes.
Versailles s’incline d’abord 09-10 contre le Massif Central, lors du match de barrage opposant les seconds de poule (Versailles joue à 14 pendant 75 minutes après une expulsion injustifiée d’un versaillais en tout début de match).
L’objectif est finalement atteint, le 9 Mai 2004 à Laon, sous le capitanat avisé de Pierre Chevallier.
En un dimanche pluvieux, Versailles s’impose par 28-6, sans trembler, aux dépens du Club de Béthune. Dans la foulée, Versailles battra successivement Auray (22-13) et Le Havre (13-6) …avant de perdre de justesse par 15-13 contre Brioude, en 8ème de Finale du championnat de France Honneur.
Il était dit que cette saison ne pourrait s’achever dans la joie. Le Dimanche 4 Juillet, Monique DACQUAY nous quittait discrétement. Nous avions longtemps espéré qu’elle pourrait, grâce à sa force de caractère, dominer et vaincre la maladie…en vain. Nous n’oublierons pas Monique qui, pendant plus de trente années, s’est dévouée avec un coeur, une énergie et une disponibilité incroyable au service de l’ensemble des joueurs (petits et grands) du Rugby Club de Versailles. Depuis 1971, Monique avec René, son mari, cela aura été d’abord la Petite Coupole (siège du Club à l’époque), puis le matériel, les maillots, le Club-House, les réceptions, les Sponsors…
La saison 2004-2005 commence par un bien mauvais coup que la Fédération assène au Club. Notre Club est changé de poule au milieu du lois de Juillet. Versailles, au sein de la Poule 2, se retrouve maintenant avec un seul promu (Flers). Par ailleurs, en plus de Joué lès Tours qui descend de Fédérale 2, Versailles trouve maintenant dans son menu sportif 8 clubs (au lieu de 2 en Poule 1) qui se sont qualifiés en play-off de Fédérale 3 la saison précédente : Pontault-Combault, Drancy, Houilles, Saint Pierre des Corps, Vitry, Saint Maur, Laigle et Blois. Mantes qui était déjà en Fédérale 3 et non qualifiée lors de la saison 2003-2004 complète l’effectif de la poule 2.
Juste avant le début du Championnat, au début Septembre, la Nouvelle Ecole de Rugby de Versailles dirigée dorénavant par Hervé Reymann a l’honneur d’organiser le trophée Société Générale en présence du Chesnay, de la Celle Saint-Cloud, de la première équipe de « Père et Fils Rugby »… mais aussi du Bouclier de Brennus que Fabrice Landreau et Mauricio Bergamasco (en haut, à gauche, sur la photo) ont sorti du siège du Stade Français cet après-midi là.
Au plan sportif Seniors, la saison aussi démarre mal car Christophe Bédouet (notre citadelle en deuxième ligne) est victime d’une rupture des ligaments du genou dès la 1ère rencontre contre Mantes (cela sera hélas son dernier match de rugby).
MANTES – VERSAILLES : 16-3 (3-0).
Spectateurs : 200. Arbitre : M. Mondin (Ile-de-France).
Mantes : Deux essais : Charles (54 e), Jourdaine (69 e) ; deux pénalités : Charles (20 e, 79 e).
Versailles : Une pénalité : Sarda (60 e).
Ceux qui pensaient tirer des enseignements définitifs de ce premier derby de la saison en auront été pour leurs frais. L’ouverture du championnat entre Mantes et Versailles n’aura finalement donné aucune assurance sur l’avenir aux deux formations, seuls les locaux se réjouiront d’une victoire somme toute logique contre des Versaillais en manque de repères. « Sur le plan du jeu, il y a encore beaucoup de choses à faire », reconnaît d’ailleurs Lukas Koré-Gnogbo, l’entraîneur mantais. « On attend le prochain match avec impatience », poursuit le pilier de Versailles Jean-Marie Cardonner. Car il y eut peu à voir, surtout lors d’une première période jouée au petit trot, tout juste tirée de la morosité par une pénalité de Charles (20 e ). Intransigeant en défense, Mantes s’appuie sur ce point fort, longuement travaillé à l’entraînement, pour contrer un adversaire en mal d’inspiration. Après le repos, cela paye : Charles s’en va marquer dans le coin droit (54 e ) puis Jourdaine assomme le RCV en contrant une tentative de drop de Sarda. Ce qui lui permet de planter un essai de 60 mètres (69 e ). Fermez le ban. « On a joué tous les ballons à fond, estime Koré-Gnogbo, une équipe se met en place, le boulot va payer. »
Laurent Mansart Le Parisien , mercredi 22 septembre 2004
Les matches aller sont difficiles avec des défaites sèvères à Saint-Pierre des Corps et Pontault-Combault… mais Flers, Blois et Jouè lès Tours repartent battus de Porchefontaine.
De gauche à droite (debout) : Fréderic Aloy (Entraîneur) – Fréderic Delestré – Jean-Marie Cardonner – Rémi Domenjoud – Tanguy de Lamarzelle – Philippe Maurey – Fabrice Arlot – Benoit le Thomas – Johan Payard – Guillaume Maujean – Jean-Etienne Longy – Karl Zimmermann (Entraîneur)
De gauche à droite (accroupis) : Julian Powell (Franco-Anglais ou Anglo-Français)- François Fontes – Bertrand Goupil – Guillaume Neyreneuf – Nicolas Couget – Hervé Reymann – Charles Guillemin – Jean-Baptiste Gourdon (fils de Jean-François, 3/4 aile international dans les années 80, ayant joué à l’époque au Racing et à Bagnères de Bigorre.)
C’est à partir du mois de Janvier que l’équipe tourne vraiment à bon régime. Versailles perd de justesse à Vitry, contre Houilles et Pontault-Combault (second de la poule)… mais bat facilement Mantes et L’Aigle, Saint-Pierre des Corps (le leader) et fait mach nul contre Saint-Maur.
La Nouvelle République, Lundi 14 février 2005
Versailles : 17 Saint-Pierre : 5
Saint-Pierre-des-Corps va-t-il finir par retrouver le chemin de la victoire, c’est la question qu’on est en droit de se poser après la piètre performance réalisée hier après-midi face à Versailles.
On jouait depuis à peine quatre minutes, que déjà les visiteurs étaient menés. Imposant pourtant le pressing d’entrée, les coéquipiers de Ruiz vont confondre très vite vitesse et précipitation, à l’image de l’arrière Ouerad qui manque deux réceptions faciles qui auraient pu être fatales.
Quand Saint-Pierre joue dans le camp adverse, les attaques sont trop brouillonnes, et dans son camp, c’est souvent du sauve qui peut. Privé de Macou à la demi-heure de jeu, Saint Pierre va évoluer durant tout le match en sous-effectif, ce qui ne va pas arranger les choses.
En fin de première période, Saint-Pierre encaissait son premier essai sur l’aile gauche à la suite d’une pénalité jouée à la main aux cinq mètres.Sauver l’honneurA la reprise, même scénario : Versailles joue en contre alors que Saint-Pierre a bien du mal à enchaîner trois passes de suite.
Le score va s’aggraver quand le centre local Powell va bénéficier d’un rebond favorable pour aller aplatir derrière le plâtre. Avec la transformation réussie, les visiteurs se retrouvent menés 17-0.
Saint-Pierre va alors camper dans le camp des Versaillais, mais ces derniers, très vaillants, ne laisseront pas passer grand-chose. Il faudra attendre la 78ème minute pour que Bourquin sauve l’honneur, à défaut de remporter le match.
e Janvier que l’équipe tourne vraiment à bon régime. Versailles perd de justesse à Vitry, contre Houilles et Pontault-Combault (second de la poule)… mais bat facilement Mantes et L’Aigle, Saint-Pierre des Corps (le leader) et fait mach nul contre Saint-Maur.
Malheureusement, au fur et à mesure que ces matches s’enchaînent, l’infirmerie se remplit de plus en plus (Matthieu Hémery, Pierre Chevallier, Rémi Domenjoud, Benoit Le Thomas, Jean-Etienne Longy, GuilLaume Neyreneuf, Nicolas Couget).
Cela s’avère de trop et Versailles joue les derniers matches capitaux pour le maintien avec une équipe bien trop remaniée.
La défaite à domicile contre Drancy sonne le glas des espérances versaillaises.
Versailles finit 10ème/12 et premier relégué dans une poule de très bon niveau car deux clubs montent en Fédérale 2 (Pontault-Combault et Houilles).
Un point positif aura cependant marqué la saison : l’arrivée en équipe 1 d’une génération de jeunes joueurs Juniors (Quentin Delpey) ou Seniors 1ère année (Cyril Delage, Tanguy de Lamarzelle, Charles Guillemin, Adrien Cliquet, fils de Gilles qui était le seconde-troisiéme ligne puissant et perforant des Seniors, et aussi le capitaine de l’equipe 1 lors de la décennie 80.
L’Ecole de Rugby termine brillamment l’année en participant avec 91 joueurs au tournoi de Senlis. Les Benjamins remportent le Tournoi en étant invaincus et sans encaisser le moindre essai de la journée !
La Saison 2004-2005 se termine comme elle a commencé. La réorganisation du Championnat de Fédérale 3 permet à de très nombreux clubs d’être repéchés alor qu’ils ont 1,2,4,6,et même 10 points de moins au classement final que Versailles (Pithiviers, ASPTT Nantes, Saint-Dié, Le Havre, Le Rheu, Plouzanné)…mais Versailles 1er club au plan des points de toute la moitié Nord de la France reste relégué car le Comité de l’Ile de France, premier Comité français, n’a droit à rien !!!
A suivre …