Que la défaite est dure lorsqu’elle intervient lors de la dernière action du match mentionnée par l’arbitre, au dela de la 82ème minute ! A ce moment, les supporters de Gujan qui ne connaisssent plus la défaite depuis presque deux ans sont muets tellement l’histoire est quasiment terminée avec un score de 12-16 en leur défaveur !
Et bien, non, une action au long cours avec des temps longs de jeu au près sans perdre ballon… et Versailles qui petit à petit recule jusqu’à ces 5 mètres.
Bon sang, il faut récupérer ce ballon, l’envoyer en touche et l’arbitre sifflera la fin et Versailles jouera une finale de Championnat de France.
Et bien non ! Gujan va tenir le ballon longtemps, longtemps et en dépit d’une défense acharnée mais en recherche de carburant, un joueur noir et blanc du bassin d’Arcachon en bout de course finit par s’écrouler dans l’en but versaillais.
Gujan passe alors devant sur le score de 17-16 avec la transformation à venir en même temps que les supporters du Bassin d’Arcachon explosent de joie ! Transformation et fin du match !
Gujan Mestras conserve son invincibilité de la saison et se qualifie pour la finale du championnat de France des réserves terroriales et défendre son titre acquis lors de la saison 2015-2016 !
Cauchemar pour les Versaillais ! « Si tu n’as jamais joué, Comment peux-tu comprendre ? »,
Flash back ! dans le scenario du dimanche, tout n’a malheureusement pas été des plus simples avec un panne d’autocar qui intervient à 10H30 près de Tours ! Une durite par la laquelle chemine le gaz oil se perce et c’est un filet substantiel de carburant qui s’échappe sur l’autoroute en même temps que les odeurs envahissent l’intérieur du car !
Arrêt pendant 1H30, diagnostic par Coach Alain Jamain qui a connu des vies successives et qui s’y connaît ! Mise en place d’une mesure corrective avec de l’elastoplaste et surtout purge de l’air accumulé dans la pompe pour que le moteur puisse redémarrer à vitesse limitée… retard conséquent pour l’arrivée à Poitiers et le moment de déjeuner. La compréhension du corps arbitral et la sportivité gujanaise vont permettre alors de repousser le début du match à 15H30 .
Première mi-temps plutôt à l’avantage de Gujan qui va occuper plus souvent le camp versaillais. Déjà, il apparaît que la conquête en touche est fragilisée par l’absence de Louis Debeney et que la continuité du jeu derrière est plus difficile à mettre en place.
Antoine Teillard met cependant les Versaillais devant par une pénalité à la 10ème minute…pas pour longtemps car l’égalisation intervient dès la 16ème minute.
Plusieurs situations chaudes vont avoir lieu mais la défense versaillaise animée par un Geoffroy Gauthier des grands jours est très performante. Dernière action de la première mi-temps, une pénalité place Gujan Mestras devant sur le score de 6-3.
Déjà la seconde partie du match ! Gujan dévoile alors un de ces atouts en la personne de son butteur qui est aussi un spécialiste du drop: une première fois, il fait mouche en portant le score à 9-3.
Rien n’est cependant joué car sur une mêlée gagnée sur introduction adverse à la 55ème minute, le jeu se déploie et Geoffroy Gauthier gagne son duel pour aller marquer au pied de poteaux. Avec la transformation qui suit, Versailles est dorénavant devant sur le score de 10-9.
La suite, c’est Luc Roussillon qui est rentré et qui passe deux pénalités en même temps que le butteur gujanais passe son second drop. Il reste 8 minutes à jouer et Versailles mène alors sur le score de 16-12.
Dans la tribune, la poignée de supporters versaillais commence à y croire…déjà les arrêts de jeu sont là, mais Versailles n’a plus la maîtrise du ballon et Gujan joue son va tout à droite, à gauche..dernière action signalée par l’arbitre …
Bon sang, il faut récupérer ce ballon, l’envoyer en touche et l’arbitre sifflera la fin et Versailles jouera une finale de championnat de France.
Et bien non ! Explosion de joie du côté de Gujan Mestras qui s’impose à l’extrême finish sur le score de 19-16 grâce à une plus grande maturité et son surplus d’experience des rencontres cruciales de phases finales.
Après match douloureux pour les Versaillais sur la pelouse ou dans les vestiaires « Vient immédiatement le temps des regrets où l’on erre à jamais ! »
Retour très long à Versailles dans un car de secours venu de Paris. Départ de Poitiers à 18H30 pour une arrivée très tardive à 1H15 à Porchefontaine.
Bon vent à Gujan Mestras pour sa seconde finale consécutive !.
Pour les Versaillais, un groupe s’est formé avec Fabrice Larrieu en figure de proue. Les prémisses de quelque chose d’intéressant est apparu pour la saison prochaine…en dépit du départ prochain de quelques uns des joueurs pour des futurs professionnels, estudiantins ou conjugaux, ailleurs, loin de Versailles.
Hauts les Cœurs !