Les Vieux Crampons de Versailles en débat sur le terrain

Les vieux crampons « ex du roy soleil », dénommés aujourd’hui « Les Vieux Crampons de Versailles » sont regroupés en association et défendent toujours les couleurs du RCV notamment ce Vendredi soir contre Maurepas sur les terres Royales.

Le résumé du poète Carmouze :

La feinte de Nadège Miky a eu beau faire l’amour à la terre, lover contre lui tous les brins de plastique, caresser toutes ces petites billes et leur promettre que tout irait bien, sa sixième cervicale a tout même fait le tour de son rachis spinal et, à l’heure où je vous parle, mes amis, soit il compte les plaquettes de Dafalgan soit il reluque d’en bas la blouse d’une infirmière.

Concassé en deux sur un plaquage-destroyer, notre judoka mi-mouche n’aura pas été plus loin que la première mi-temps. Fab lui n’aura même pas pris la peine d’attendre la première minute pour se faire retourner comme une crêpe, verdict : l’articulation sacro-iliaque en quenouille (http://coursenligne.u-picardie.fr/ines/foadF/paes/10292/Articulation_sacro_iliaque.pdf), but prety Girlfriend oblige, il a quand-même remis ça en seconde mi-temps : ça va couiner demain au réveil.

Deux blessés, sans compter les chevilles élastiques de Maurepas, mais plus de peur que de mal donc, sauf pour Miky qui ferait bien de donner rapidement de ses nouvelles. Au coup d’envoi, l’équipe accueille Cédric for the first time et renvoi Jean-Phi dans le camp adverse… pour une fois qu’il pouvait jouer.

Démarrage dans le plus pur style versaillais malgré le retour de Gilou : Open bar durant 10 minutes : quand le 6 adverse contourne sa mêlée par le 8 et fait une percée de 20 mètres, aucun souci vous êtes bien sur le terrain de l’ASVCV !

Mais, les mauropasiens n’ayant pas pris toute la mesure de notre générosité ils mangent coup sur coup un groupé pénétrant de 40 mètres et une passe laséroïdale de Bert quasi volleyée par Stéph P (ou était-ce ailleurs ?) jouée sur du velours par Miky pour le premier essai de Polo qui fut tout simplement hypersonique durant tout le match.

A la mi-temps, Pierrot peut faire la fine bouche on a encore rien pris sur cette affaire, car le Benzema de la gonfle, le Lucky-Luke du va-et-vient n’a pas encore quitté son habit de PDG, tapis dans l’ombre du groupe, planqué sous sa coupe ballet-brosse, il attend son heure. Dans l’ensemble on laisse quand même six ou sept turn-over aux Mortpalaisiens et des touches à droite, à gauche en reculant.

La seconde mi-temps ayant duré 15 minutes et donner le triste spectacle d’un corps arbitral totalement abandonné à sa dérive narcissique c’est cette première mi-temps qui restera le juge de paix de ce match, âpre, où tout aurait pu aller mieux, mais sans aller si mal. Prenons Lolo et Bert, dont vous savez avec quelle impartialité je traite chacune des performances : du très très bon : énormes plaqueurs tous les deux, ce soir, et deux super passes : la laséroïdale donc et celle de Lolo pour Pierrot sur notre second essai mais, entre temps, il y eu aussi ce concours de lancer-francs une bonne partie du match : des passes à 2m50 de hauteur surtout quand ça arrive dans les bras du Chat… pffff Prenons P’tit Pierrot, comme autre exemple, pour abreuver cette magnanimité qui fait ma légende, concrètement il s’est totalement défouraillé le nez des trous d’balle-bleu et ça nous fait du bien.

Il y a quinze jours il avait confondu hémorroïdes et amour du jeu, la tête levée on voit mieux évidemment et ça joue plus vite. On a retrouvé notre neuf mais franchement mes amis, comparez-le à notre Pierrot-Pitchoune de la saison dernière : Rââââhh, Voile sur les filles, barques sur le Nil ! http://www.paroles-musique.com/paroles-Claude_Francois-Alexandrie_Alexandra-lyrics,p11584 Le pack fit tout, aussi, et son contraire, Gilou et Flo rassurants, du très bon sur le jeu debout et sur certaines touches (la p’tite mistral de Chamayou, le long de la ligne, fit passer un vrai courant d’air dans les rangs Mauropombriains) mais tout l’inverse sur d’autres touches, littéralement données à l’adversaire, et sur le grattage-merdage des dix premières minutes même si, là encore, globalement niveau plaquage personne ne s’est caché, non ?? Va comprendre Fab’ : Andante ma non troppo, vero ? Puis vint le trou noir Darkvadorien, l’épisode Garbajosien, l’improbable assemblage du marteau et de la poutrelle, l’ultime complot du ciseau et de l’enclume.

Mis bout à bout Nénette et l’arbitre, dont la pudeur m’oblige à taire le nom, nous ont flingué un match que nous pouvions ni perdre ni matchenulisé. Oliv’, dit la poutrelle, ayant déposé son cerveau au vestiaire, nous tint à peu près ce langage, si mon plaquage se rapporte à la somme de tous vos courages, je suis l’ôte tout ravi de Maurepas, si mon essai se rapporte à son coup de sifflet, je crois que l’arbitre vient de bien me baiser.

Opération porte ouverte côté face, du coup l’Usan Bolt francilien en profite pour nous planter un essai de 50 mètres. Opération « réapprendre doucement les bases de la proprioception » côté pile, et ça donne : en avant sur un essai que l’arbitre a déjà sifflé comme ayant été marqué (si, si Fab’ je t’assure) : Une première dans toute l’histoire du jeu ! Cernée par l’Oliv et par cette Taigne de siffloteur, The Big Family ne pouvait pas gagner ce match a elle toute seule même si elle le survola : Polo rapide comme l’éclair dans tous les bons coups mais qui se fait refuser un essai par manque d’esthétisme : Vous avez rampé Monsieur ! Et puis Henri, notre petit hen-ri-co, accroché comme un Piranha aux mollets Maureupaltais qui nous sauve de deux essais tout faits sur deux placages de plâtrier-soudeur et qui manque d’en planté un, sur une sublime relance de Djé Nénette reconvertie en MVP, suivez mon regard … Djé qui nous quitte pour devenir Pirateur d’or à Pessac et qui va nous manquer comme Dam’s, Charly et Nino qu’on ne voit plus trop, ces temps-ci. On se console comme on peut avec le retour du Cat, à peine rendu de son dernier tournage de boule et qui nous a fait les honneurs de Nadège et de sa fente, ma foi charnue et bien rasée comme on les aime.

A mercrôôôdi

Signé : Carmouze

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