Hier, 14 Septembre, c’était la rentrée à Porchefontaine avec un premier rendez-vous contre Courbevoie.
Versailles se présentait dans une configuration totalement inédite par rapport à la saison dernière du fait de l’évolution des effectifs : 2 entraîneurs nouveaux (Mathieu Queval, Baptiste Gouache), 10 joueurs nouveaux sur 22 dans la composition du jour et au moins 6 équipiers premiers absents.
Dans ces conditions, on pouvait craindre que la cohésion du groupe ne puisse pas être au niveau espéré de ce premier match de Fédérale 3. Cela d’autant plus, qu’en face, les courbevoisiens présentaient une équipe quasiment inchangée (joueurs et entraineurs), de plus extrêmement revancharde du fait d’une saison passée terminée dans une grande frustration.
Rien n’est jamais écrit d’avance car le résultat d’un match s’obtient en premier lieu par le comportement des joueurs sur le terrain. Mais, ce dimanche, il ne fallut pas longtemps attendre pour comprendre que la rentrée pour les versaillais était arrivée trop vite par rapport à leur niveau de préparation.
Là où les bleus paraissaient empruntés et hésitants dans la conquête et l’utilisation du ballon, les adversaires du jour présentaient une copie étonnamment propre et fluide dans le jeu, avec une charnière 9/10 particulièrement séduisante dans l’animation.
En fait, la différence entre les deux équipes, ce dimanche, était significative. Les spectateurs comprirent vite que les Versaillais n’avaient pas les ingrédients pour s’imposer, leur jeu n’étant pas en place tant au niveau des avants, en conquête, qu’au niveau de l’utilisation par la ligne arrière.
Même dans les moments où les locaux se trouvèrent en domination et proches de la ligne d’en-but courbevoisienne, ils ne furent pas en mesure de concrétiser alors qu’en face l’efficacité était de surcroît au rendez-vous.
Au bilan, une victoire très nette de Courbevoie par 30-3, avec 4 essais marqués et bonus offensif. Pour Versailles, cette rentrée se termine par une défaite sévère sur son terrain, d’une ampleur inconnue depuis un certain match contre Lille en 2002 !!!
A l’issue du match, la frustration était manifeste chez les joueurs versaillais d’avoir manqué l’heure de la rentrée. Après un tel résultat, faut-il être inquiet pour la suite de la saison?
S’il ne s’agit que d’un retard dans l’ l’allumage du moteur versaillais, et c’est l’hypothèse qui prévaut, un peu de temps et d’entrainement seront nécessaires pour améliorer significativement la cohésion et le rendement de l’équipe.
Mais le temps passe très vite et déjà se présente un second rendez-vous, à prévoir plutôt « guerrier », dimanche prochain à l’Aigle.
Hauts les cœurs !