Versailles s’incline d’un point à Pont à Mousson, compromettant son maintien en Fédérale 3

En ce dimanche de Pâques, la rédemption espérée pour les Versaillais n’a pas eu lieu sur le terrain de Pont à Mousson.

Le petit point qui sépare au final le vainqueur, Pont à Mousson, de son adversaire Versailles résume à lui tout seul les difficultés et la poisse qui a accablé les Royaux toute la Saison.

Dernière action du match, Versailles mené d’un point (10-11) relance de son en but par une charge rageuse de Yoan Leprovost poursuivie par une longue course de Benjamin Hongnat stoppée irrégulièrement aux 40 m lorrains. Sans laisser la possibilité de jouer l’avantage alors que les lorrains sont totalement désorganisés, l’arbitre siffle la pénalité. Tout l’avenir des Versaillais se joue alors sur le coup de pied qui suit face aux poteaux et vent dans le dos… hélas, la balle passe 30 cm à gauche et l’arbitre siffle la fin du match sur la défaite des Versaillais sur le score de 11-10.

La poisse, voire pire, c’est en première mi-temps l’arbitre de touche local, joueur de Pont à Mousson, qui lève son drapeau tard, très tard au moment où Antony Boutal qui a débordé sur plus de 60 m sur l’aile gauche est déjà entre les poteaux pour un essai à 7 points. L’arbitre placé assez loin refuse l’essai en suivant son arbitre de touche local, malgré les dénégations versaillaises

Pour le reste, vent fort dans le dos, les locaux auront démarré le match pied au plancher par un essai dès la 1ère minute alors que les Versaillais ne sont pas encore en place.

La suite, ce sont de longs coups de boutoirs des avants mussipontains qui multiplient les groupés pénétrants en mettant les Versaillais sur le reculoir. Arc boutés en défense, les  Versaillais vont se sortir de justesse de plusieurs actions au voisinage de leur ligne mais sans éviter deux pénalités réussies par le botteur local (16ème te 23ème minute) ce qui porte le score à 11-0 en faveur des Lorrains.

C’est alors que Versailles va progressivement sortir de son camp et porter le danger plusieurs fois près de la ligne locale. En vain, Antony Boutal se voit refuser un essai valable et seule une pénalité de ce même joueur va récompenser les Versaillais. C’est sur le score de 11-3 en faveur des Lorrains que la mi-temps est sifflée.

Vent dans le dos, Versailles va revenir par un essai de Victor Chauvet qui fait parler sa puissance entre les centres adverses et plonger 30 m plus loin dans l’en-but local (48ème minute). Antony Boutal transforme l’essai et Versailles est revenu à 10-11.

L’espoir est alors bien présent mais Versailles va jouer en sous-effectif pendant 20 minutes du fait de deux cartons distribués par l’arbitre du jour ce qui permettra aux mussipontains de retrouver vigueur et avancement à coup de groupés pénétrants.

Contre le vent et loin, le botteur local va manquer nettement deux pénalités. Vient la dernière minute et Versailles joue son va-tout et une partie de son avenir sur une pénalité à réussir…hélas manquée !

Tristesse et désolation à l’issue du coup de sifflet final car le maintien du club en Fédérale 3 est dorénavant compromis. Ne rien lâcher jusqu’à la fin, et à commencer dimanche prochain contre Vincennes à Porchefontaine, c’est le message qui est passé aux joueurs au centre du terrain malgré des larmes qui montent aux yeux.

Coup de gueule contre notre Fédération qui impose un calendrier déplorable avec des périodes de 2 à 3 semaines sans matches et qui oblige de jouer le dimanche de Pâques, qui plus est un jour de passage à l’heure d’été. Pour les équipes qui ont dû se déplacer loin de leur base (360 km pour les Versaillais hier), on imagine les difficultés de toute sorte, tant au plan du timing que des effectifs (Versailles n’ayant pu jouer hier dans sa composition type et idéale).

La joie de Pâques, ce sont nos U14 qui l’ont apportée ce week-end lors du Super Challenge élite Top 14 Midi Olympique qui s’est déroulé au stade Yves du Manoir du Racing 92.

Dans un tournoi de très haut niveau regroupant 18 équipes de U 14 dont celles des clubs élites tels Toulon, Racing 92, Stade Français, Colomiers, Lyon, Bayonne, Massy, Bourgoin, Oyonnax, Versailles réalise une performance inédite en se classant à la 7ème place avec des victoires contre Bourgoin, Oyonnax, Vincennes et le PUC. Une seule défaite contre Massy qui termine 3ème de ce tournoi remporté par le Racing 92 aux dépens du RC Toulon.

http://racing.cybercollec.net/IMG/pdf/aff_classement_final.pdf

Ne lâchons rien !

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