Le RC Metz à la peine

Au départ du car ce dimanche, malgré le positionnement de Metz au classement, la prudence était de rigueur chez les Versaillais vu le nombre d’absents pour le dernier déplacement lointain de la poule. C’est donc à une revue de son effectif que Versailles allait devoir se livrer.

En fait, il ne fallut que peu de temps de match pour réaliser que le RC Metz était lui-même en grande  difficulté tant les Versaillais purent aisément mettre en place leur jeu.

Avec une touche ultra dominatrice (Gwen Pétillat et Benoit Péronnet) et une charnière inédite (David VerecchiaDamien Verstraete, junior seconde année), Versailles put donner le rythme à la partie sans trop se crisper malgré plusieurs occasions franches d’essais non converties.

Versailles ouvre le score néanmoins par une pénalité de Brice Poumeyrol à la 8ème minute.  Il faut alors attendre la 18ème minute pour qu’Alexandre Badin marque le 1er essai du jour. Ce même Alexandre Badin va récidiver à la 31èmeminute avant que Pierre Chevallier ne lui succède à la 35ème .

Avec les transformations de Brice Poumeyrol, Versailles mène par 22-0 à la mi-temps.

Les Messins vont défendre leur terrain pied à pied en seconde mi-temps et vont se montrer dangereux plusieurs fois, en vain. Ils vont sauver  l’honneur par une pénalité à la 55ème minute mais vont encaisser 3 nouveaux essais (collectif à la 48ème, Cédric Martinez à la 65ème, Thomas Servant à la 71ème).

Au final, Versailles s’impose sur le score de 39-3 avec le point de bonus offensif.

En ouverture, l’équipe Seniors 2  versaillaise s’impose sur le score de 31-11. A noter, la présence de deux Juniors dans cette équipe (Matthieu Defrance au poste de pilier droit et Lucas Monteil, ¾ centre, qui se paie même le luxe de marquer un essai plein de culot après un cadrage débordement et une course sinueuse de 60 m).

A suivre, dimanche prochain à Porchefontaine contre Pont à Mousson !


FEDERALE 3 : REPUBLICAIN LORRAIN LUNDI 14 FEVRIER

Metz à corps perdu

Le manque de fraîcheur physique a encore causé du tort au RCMM, logiquement et largement dominé par un candidat au titre.

Versailles n’aura pas Roland-Garros, mais peut-être bien une place en Fédérale 2 la saison prochaine. Les Bleus entraînés par Sylvain Bauthier, qui disputent à Auxerre et à Saint-Denis le billet pour l’étage supérieur, ont préservé leurs chances de montée hier, tout en forçant l’admiration des vaincus. «  C’est une équipe complète, véloce, dynamique, qui fait circuler le ballon, rend hommage Jean-Marc Schoentgen. C’est certainement celle qui propose le jeu le plus complet de la poule ».

Face à une telle somme de qualités, le XV de la Grange-aux-Bois a été, poursuit le président-coach, «  particulièrement maladroit, moins présent sur les replacements et les soutiens ». Acculé dans sa moitié de terrain la quasi-totalité des quarante minutes initiales, subissant une alternance de pénaltouches et de jeu au large, il n’a eu à se mettre sous la dent que trois conquêtes en touche, une pénalité d’Hugo Perrin à gauche des perches, et un coup de pied à suivre mollasson de Redt (39 e). Dans le même laps de temps, les visiteurs avaient déjà franchi trois fois la ligne d’en-but, dont sur ce roulé-boulé offert par Bouillet (0-7, 19 e).

Déferlante francilienneLa seconde période a été à peine moins déséquilibrée. Si Metz s’est davantage aventuré hors de sa moitié de terrain, la déferlante francilienne n’a pas baissé d’intensité. A l’origine de deux essais avant la pause, les groupés pénétrants ont continué leur entreprise de démolition, et servi de source d’inspiration aux arrières. Débordée par la vitesse d’exécution d’un Servant, qui transforme un coup de pied millimétré de Verstraete en cinquième essai (3-34, 58 e), la lanterne rouge a trop souvent confondu le ballon avec une savonnette. Sauf sur la pénalité de trente mètres convertie par Perrin (3-29, 56e).

Toujours privé de son buteur Fabrizio Romano, qui se remet d’une déchirure aux abdos en dégustant des crêpes, et de quelques autres, le RCMM était encore une fois trop tendre pour rivaliser avec un cador de la poule 1. Trop fatigué aussi, pointe Jean-Marc Schoentgen : «  On va aligner dix matches d’affilée avec un banc relativement faible. La plupart des joueurs font à chaque fois 80 minutes. Et au bout d’un quart d’heure, on commence à piocher dans nos réserves. Le mot d’ordre, c’est récupération ». Un impératif, au vu des six rencontres restant au programme.

L. H.

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