Le Réalisme des Plaisirois

Comment gagner une rencontre lorsqu’u bout d’un ¼ d’heure, on est mené par 13-3…difficile, cela d’autant plus que sur ce début de match, les Plaisirois ne viennent pas souvent dans le camp des versaillais.

Mais quand ils viennent, ils marquent : une première fois par un arrachage du ballon des mains de l’arrière versaillais suite à une chandelle, une seconde fois suite à l’oubli d’un marque dans les 22 m et de la mêlée qui suit.

On ne peut être plus efficace et réaliste ! Versailles va alors se lancer dans le jeu parfois trop lisible, tantôt naïf tantôt brouillon, insuffisamment percutant. Et pourtant, les Plaisirois vont devoir affronter des groupés pénétrants qui avancent. Juste avant la mi-temps,   Plaisir subit des temps de jeu successifs autour de sa ligne d’en but et finalement Garry Lemoel marque un essai qui n’est malheureusement pas transformé. Plaisir mène alors par 13-8.

En seconde mi-temps, le botteur plaisirois permet à son équipe de mener par 16-8 puis 19-8. Versailles répond par du jeu qui trouve en face une défense acharnée. A dix minutes de la fin, Alexandre Badin finit par marquer en coin sur une succession d’attaques qui ont balayé le terrain. Brice Poumeyrol passe la transformation et Versailles revient à 19-15.

Les dernières minutes vont être  crispantes pour Plaisir. Versailles pousse et dispose de deux touches à jouer à proximité de la ligne mais ces deux ballons vont être perdus par des lancers incertains, comme un symbole des difficultés versaillaises du jour.

Plaisir s’impose par 19-15 en ayant fait preuve d’une efficacité maximale.  Versailles subit une défaite de justesse comme les dimanches précédents, l’envers du début de saison où les victoires étaient versaillaises mais avec le minimum des écarts.

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