Ce dimanche, notre équipe de Teulière A, se devait de faire plaisir à Guillaume qui enterrait sa vie de garçon…
C’est donc sous une grosse pression que les versaillais accueillaient Ris Orangis. En effet, sans doute la plus grosse équipe de la poule, les Rissois nous avaient fait souffrir chez eux mais nous avions réussit à nous en sortir avec le pauvre score de 6-3.
On attendait donc une grosse réaction de l’ensemble de l’équipe.
Les gladiateurs rentrent dans l’arène… l’échauffement se fait dans une concentration exemplaire, on lit sur le visage de nos adversaires la soif de vengeance et l’envie de vaincre « ceux qu’il faut abattre » dans cette poule.
DIMITRI LOISON, capitaine de cette équipe Versaillaise « remotive ses troupes, et lance plein de hargne le fameux VER-SAILLES repris par 22 hommes assoiffés de victoire !
Le coup d’envoi est donné, les deux équipes se cherchent… plaquage après plaquage, passe après passe… finalement RIS ouvre le score suite à une percée d’un de leur joueur qui plonge aplatir dans l’en but. La transformation passe à coté : 5-0.
Les versaillais se mettent à la faute sur un hors-jeu se qui conforte l’avantage de Ris qui trouve une pénalité en face des poteaux … 8-0. Les versaillais ne relâchent rien, et cette mise à l’épreuve semble les rendre plus forts…
La réaction est immédiate. Suite à une avancée écrasante de nos gros PB COMMINS va pouvoir libérer le ballon, celui-ci arrive dans les bras de LEOPOLD CARON qui sert magnifiquement BAPTISTE NEYRET: des crochets de feu, une vitesse de pointe, celui-ci terrasse ses vis-à-vis et s’écrase dans l’en but adverse! Essai! Versailles n’a donc pas dit son dernier mot: 8-7 en faveur de Ris. 25 minutes de jeu et ce sont les rissois qui se mettent à la faute. Pénalité en face des poteaux, du caviar pour notre 10 qui la passe les yeux fermés! L’arbitre siffle la fin de cette première mi-temps. Le XV du lys mène alors 10-8 sur ses propres terres.
Les coachs redistribuent les rôles et redonnent les dernières consignes. Un début de première mi-temps à la hauteur du match aller, ne suffira pas pour creuser l’écart, il faut jouer notre rugby et ne pas se laisser impressionner.
Les joueurs sont de retour sur le pré. LOLO ou encore BLACKMAMBA fait rugir la bête qui en lui, et sur un ballon rissois, il les fait reculer sur plus de 10m. La rage l’a envahie, on ne l’arrêtera plus. Ballon récupéré par Versailles qui écarte sur les ailes, la vitesse de nos ailiers ne peut être qu’à notre avantage. Essai transformé ! La machine Versaillaise est en marche ! Le compteur affiche maintenant 17 à 8. IL s’agit alors de ne plus retomber dans nos travers et de continuer ainsi. Cela finit par payer second essai sur un ballon très bien porté puis écarté, remise intérieur, croisé, on passe, tout s’enchaine, c’est finalement CHAVANAT allias CHAV qui ira aplatir. La transformation passe malheureusement à coté mais on sent des versaillais plus vaillant, plus conquérants qu’en première mi-temps. 22-8.
Une fois de plus l’attaque Versaillaise fait des ravages, on enchaine combinaisons avec les gros GROGNON s’attaque à la ligne épaulé par SASHA, notre bête LOLO porte parfaitement le ballon, la tension rissoise se fait sentir… ESSAI deTHIBAULT COZ qui grâce à ses cannes s’envole vers l’en but ! 27-8 la transformation ne passera pas… TRIII…fin de cette rencontre.
Les rissois déçus ne peuvent être que félicités, de part l’envie qu’ils ont mit dans ce match, les Versaillais eux ne semblent pas entièrement satisfait…toujours vouloir plus semble caractériser cette équipe.
Il faut tout de même noter les deux cartons blancs pour les 9 des deux équipes. L’un suite à un hors-jeu général des versaillais: l’arbitre, considérant le demi de mêlée PB COMMINS comme étant le plus proche de l’action (et étant pourtant je cite » le plus petit ») l’exclura 5 min…
Cette victoire ne fait qu’affirmer nos espérances quand à la qualification pour les phases finales, même si beaucoup de « déchets » pourraient être évités, notamment revoir notre montée défensive et notre profondeur en attaque.
Il faudra aux Versaillais gagner ou concéder le nul pour être certains d’une qualification en phase finale.
Pierre-Baudouin COMMINS