C’est avec de nombreuses incertitudes que nos poussins se présentaient ce dimanche 24 avril à St Quentin pour le tournoi International du SQY.
Tout d’abord, nous savions que nous allions être confrontés au plus haut niveau dans cette catégorie.
Mais surtout, pour la première fois cette année, nous allions composer une équipe inédite avec des joueurs de nos deux groupes.
Dans ce genre de tournoi à l’évidence nos adversaires ne nous laisseraient pas une seule seconde pour nous mettre en place et effectuer un tour de rodage.
D’entrée de jeu, le tirage au sort avait décidé de nous opposer à la terrible équipe de Plaisir.
Après quelques minutes à l’avantage de Plaisir, nos Versaillais trouvent rapidement leurs marques et reprennent les commandes du jeu.
L’équipe de Plaisir est bien en place et la défense tient mais c’est sans compter sur la lucidité de Juan-Pablo qui surprend son vis-à-vis en passant dans un « trou de souris » sur le petit coté. Après cette courte victoire (1-0), la machine Versaillaise est enfin en place.
Sous l’impulsion de nos trois avants expérimentés le jeu va enfin se déployer autour de notre ouvreur Paul Drion.
On commence à se régaler sur les ailes… nos hôtes de St Quentin en font les frais 3-0 puis 4-0 face aux Allemands de Neuenheum.
L’effectif Versaillais tourne à plein régime et nos treize joueurs participent à ce festival offensif.
La matinée se termine face aux Belges de Kituro qui tentent de perturber le jeu de nos Versaillais en enterrant le ballon « façon mini-poussins ».
Mais nos voisins francophones ont beau grapiller des secondes, la victoire est impossible face à cette mécanique bien huilée.
C’est avec le sourire que nos adversaires se contentent de n’encaisser que deux essais !
Avec dix essais au compteur et une défense infaillible nos poussins passent le premier virage en tête et se qualifient pour la demi- finale contre les Hollandais de Oemoemenoe.
Malgré les certitudes acquises le matin et la qualité du jeu de nos jeunes joueurs, la victoire n’est pas acquise car ces Hollandais sont des géants !
Le combat s’annonce rude et il va l’être.
La pression des phases finales a gagné les esprits et nos versaillais cafouillent, ratent leur engagement.
Les Oemoemenoeniens (essayez de le prononcer avec du chamalow dans la bouche) en profitent pour mettre nos bleus sous pression.
Les grandes tours Hollandaises tentent de s’infiltrer et passent même la ligne sans pouvoir aplatir.
Nos gratteurs en profite alors pour récupérer le ballon, d’un coup de pied magique notre équipe se dégage et va alors faire passer 5 minutes d’enfer aux blancs et noirs.
Plantés devant la ligne les petits bleus vont tout tenter pour marquer. Nos adversaires vont alors multiplier les fautes devant leur ligne pour éviter que la vague bleue ne déferle sur eux (l’essai de pénalité n’existe pas encore chez les poussins!?).
L’abritre à bout de souffle sauve ces géants de la défaite mais ce match nul qualifie Versailles pour la grande finale contre le Stade français (vainqueur de l’autre demi-final contre Plaisir).
C’est devant une tribune pleine à craquer que nos joueurs pénètrent sur le terrain d’Honneur du stade d’Elancourt pour jouer leur première grande finale contre la célèbre équipe du Stade Français.
Tels des joueurs du top 14, ils sortent des vestiaires en toisant leurs adversaires. Épaule contre épaule, fleur de Lys contre fleur de Lys…le Paris-Versailles va être long et douloureux !!
Les parisiens semblent confiants mais ils ne savent pas qu’aujourd’hui à Versailles on a des turbos dans les crampons et du diesel dans les épaules !
Bien organisés les Parisiens vont pourtant tenter de prendre le jeu en main mais rien à faire, nos avants sont des des pare-chocs et les stadistes doivent passer la marche arrière.
…on recule..on recule à Paris… et poussé par un élan collectif c’est Helie qui débouche plein axe pour aller parquer sans complexe le ballon derrière la ligne !
Orgueilleux les parisiens vont tenter de passer la seconde, mais rien à faire la muraille Versaillaise est en place…et boum …le choc du coup de sifflet final !
La fleur de Lys, en ce week-end de pâques ,est définitivement Versaillaise…nos poussins sautent de joie, s’offrent un tour d’honneur avant de recevoir des mains d’Olivier Merle un magnifique bouclier.
Sous les applaudissements, ils défilent devant la tribune en brandissant fièrement un trophée plus que mérité.
La volonté de gagner a payé…l’opération commando est réussie…une belle leçon de rugby…à retenir !
Et comme une tel victoire le mérite, nous nous devons de citer nos treize compétiteurs :
Tout d’abord nos trois remplaçants de choix qui n’ont pas joué la finale mais qui ont largement contribué à la victoire…
Nico De Pastors sans bonnet gris mais déjà avec du caractère pour diriger ses avants.
Vincent Baron l’optimiste plaqueur
Benjamin Perrot notre nouvelle recrue moins expérimenté mais qui a généreusement fait le boulot.
..le score le confirme sur son aile on ne passe pas non plus !
Bravo aussi aux deux autres joueurs de l’équipe 2 : Maxou Suty qui a rivalisé d’audace et de vitesse en remplaçant sans complexe Juan-Pablo
Enzo Loubar, aussi vif en demi de mêlée qu’efficace à l’avant (leur entraîneur peut-être fier!)
Nous saluons aussi nos trois avants Vincent Delcorral, François Signerin et Eliott Vergne qui nous ont prouvé que la technique et l’envie valent bien mieux que de kilos superflus
Enfin notre ligne de saucissons qui savent envoyer les balles à l’aile pour toujours déborder les plus lourds adversaires :Augustin Rabec, Paul Drion, Hélie Flepp, Melchior De Maupeou et Juan-Pablo Coppens.
Bravo aussi au mécanicien en chef Jean-Claude Cordoba pour son omniprésence dans les stands tant le mercredi, le samedi que le dimanche.
Et aussi le Chauffeur de salle, échauffeur d’ambiance et Coach surmotivant, le Sieur Benjamin Vergne, notre reporter du jour.
De retour à Versailles, Le président leur adresse toutes les félicitations devant le groupe seniors et les spectateurs présents ce jour.