La victoire contre Chevreuse était quasi obligatoire pour ne pas sombrer au classement. La pluie incessante du samedi avait repris dimanche matin tôt, au point de décider de ne jouer qu’un seul match sur le terrain gazonné.
Quel confort de disposer d’un terrain synthétique IRB homologué permettant de préserver au mieux les intérêts sportifs du Club et simultanément ceux financiers de la municipalité !
Chevreuse, bien mieux parti que Versailles cette saison mais battu lors de la dernière rencontre, espérait reprendre sa marche en avant à l’occasion de ce derby du 78. Versailles encore bien handicapé par les absences de titulaires blessés ou indisponibles (Guillaume Hélary, Mickaël Chenais, Antoine Dussaix, Benoit Hias) devait faire le gros dos et retrouver les vertus du combat.
Et oui, l’envie, la combattivité et l’énergie des versaillais prirent le dessus dès le début du match. Evidemment, ce n’était pas le jour des grandes envolées car la balle était glissante, évidemment des chandelles pour provoquer des fautes à la réception, on n’en eut plus que de raison.
Mais la conquête en touche des locaux ce dimanche s’organisa de façon très propre avec le trio Gwen Pétillat, Benoit Péronnet et Antoine Dejorna. De ce fait, la domination versaillaise durant les 40 premières minutes fut nette avec quelques situations dangereuses au voisinage de la ligne chevrotine mais non concrétisées.
A la mi-temps, seule une pénalité de Yannick Lefebvre venait petitement récompenser le travail des bleus pour un score à l’ancienne de 3-0. Encore faut-il ajouter qu’une pénalité de ce même Lefebvre, aux 20 m face aux poteaux, n’avait pas trouvé le cadre.
Tendue, c’est ce que fut la seconde mi-temps. Malgré sa volonté de jouer beaucoup de ballons à la main avec une ligne de ¾ en super profondeur pour atteindre les extérieurs, Chevreuse n’y arriva pas ce dimanche, du fait de trop de fautes de main et de ballons tombés au moment crucial.
A partir de sa conquête en touche, à l’heure de jeu, le paquet versaillais put s’arracher pour aller aplatir dans l’en-but chevrotin, cela dans un rush collectif d’espoir .
La suite et fin du match fut équilibrée, mais toujours crispée, avec des Versaillais résistant bien aux attaques imprécises de Chevreuse, même dans les dernières minutes au voisinage de l’en- but.
Au coup de sifflet final, Versailles s’impose sur le score de 8-0 dans un match qu’il ne fallait pas perdre. Chevreuse repart frustré sans le point de bonus défensif.
Quant à l’état de la pelouse à l’issue du match, rien à dire, les efforts récents de la Direction des Sports visant à optimiser sa capacité à absorber la pluviométrie ambiante ont visiblement donné d’excellents résultats.
En Réserve, Chevreuse, on ne peut plus opportuniste l’emporte par 12-9, dans un match que Versailles aura dominé territorialement comme jamais…mais dominer n’est pas gagner !
A suivre …